Conte offert par Connor Klatt (Victoria, C-B)
Sur une île lointaine, un loup régnait sur la forêt avec férocité.
Un jour, un jeune cerf cherchait de la nourriture, jusqu’à ce qu’il voie un animal bizarre. Il est vite retourné au centre de l’île où cohabitaient tous les animaux de la forêt. Le Loup, remarquant que le cerf était effrayé, s’est approché pour enquêter. Dis-moi ce qui se passe, cerf! lui crie le loup.
– Monsieur Loup, mon cher, j’ai vu un grand bateau qui est arrivé à la plage et duquel de petits animaux se sont enfuis et ont pénétré dans la forêt !
– Ah jeune cerf, répond le Loup, pourquoi vous préoccupez-vous de ces petits animaux ? Regardez-moi, je suis féroce, je suis fort et je suis intelligent. Il ne faut pas s’inquiéter de petits animaux. Vous devriez plutôt vous inquiéter des êtres féroces comme moi, ou les ours ! le roi ordonne au cerf tremblant.
– Pardon, monsieur Loup, répondit timidement le cerf.
Quelques jours plus tard, un renard maladif est retourné au centre de l’île.
– Monsieur Loup, dit le renard faiblement, ces animaux sont dangereux. J’en ai mangé un, et maintenant je suis malade.
– Mais non, renard. Ces animaux ne nous font rien, à nous. Nous sommes plus forts qu’eux, il est probable que vous avez mangé quelque chose d’autre qui vous a rendu malade, répondit le Loup naïvement. Le roi détestait que ses animaux aient peur de ces petits animaux faibles.
Quelques jours ont passé, et ce n’était plus seulement le renard qui était malade : les écureuils, les aigles, et même les ours l’étaient aussi. Les animaux savaient qu’ils devaient faire quelque chose pour sauver la vie de leur communauté et de leurs proches. « Il faut rester chez nous » dit le cerf, essayant d’être assez discret pour que le roi ne l’entende pas. « Il a raison » répondit le cougar. Les animaux sont donc retournés dans leurs nids et leurs tanières pour se protéger contre la propagation de la maladie.
– Où êtes-vous, mes disciples? cria le Loup au centre de la forêt.
– Nous restons à la maison cher Loup, dit tranquillement le cerf en sortant d’un buisson voisin, nous ne voulons pas être malades comme le renard, l’écureuil et l’aigle.
– Lâches ! répondit le loup. Je vais vous montrer qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter!
Le loup disparaît et revient avec l’un de petits animaux qui avaient tant effrayé son peuple. Devant tout le monde, il le tue et le mange.
Il ne suffit que quelques jours pour que la maladie affecte le roi et le tue rapidement. Les autres animaux restés à la maison ont survécu. Aujourd’hui, ils continuent à vivre en harmonie, sans le loup.